se nourrissoit, et qu'il ne sauroit perdre sans tomber en langueur. Déja les arts en sont atteints. Il n'y a plus des fabriques, que celle dont le pays même fait la consommation. Les emplois sont entre les mains des étrangers, qui font passer leurs épargnes, dans les lieux où ils comptent se retirer un jour. Quand les transports redoublis d'argent accont anéanti l'industrie; quand le commerce de la Toscane sera reduit à la vente de ses denrées; quand enfin cette belle province aura subi le sort ordinaire des états, qui n'ont plus que l'ombre de leur souverain; ajoutera-t-elle quelque chose à la puissance autrichienne? Isolée comme elle est, elle ne se conserve que par la garantie qui en a été jurée au Grand duc Francois I. Mais lorsque son successeur sera responsable des guerres du roi